2016

Découverte de Toulouse

 

  

Nos amis Stéphanois, Marie et Bernard, venant nous rendre visite, nous décidons de leur faire découvrir la ville rose. Pour nous c’est l’occasion d’approfondir nos connaissances sur cette merveille qu’est Toulouse.

 

 

Samedi 26 novembre 2016

 

 

Départ de Labastide à 09h30

Bernard découvre Zoé et nous conduit jusqu’au métro La Vache.

 

 

La Cathédrale Saint-Etienne  

 

Insolite, complexe, éclectique : autant d’adjectifs qui définissent le style de cette cathédrale édifiée dès le Vème siècle, aux limites de la ville antique. Cette incroyable construction médiévale réunit deux styles gothiques : le gothique méridional massif, puissant et le gothique septentrional élancé, lumineux. Elle témoigne de la volonté de s’inspirer des grands édifices d’Ile-de-France. Le gothique septentrional est introduit dans le sud de la France. Flânez autour des chapelles, admirez la riche collection de vitraux ou le somptueux mobilier : les stalles, l’autel, le buffet d’orgue. C’est ici, devant le pilier Jean d’Orléans, qu’est enterré Riquet, célèbre concepteur du canal du Midi.

 

 

Les Augustins                        

 

Le couvent des Augustins construit au XIVème siècle dans le style gothique méridional héberge depuis 1793 le musée des Beaux-arts de Toulouse. Ce lieu fascinant marie la beauté de son cloître, l'élégance de son église à des collections uniques en Europe. Remarquables, la salle des chapiteaux romans et sa récente installation de Pardo, ou celle de la sculpture gothique exposent quelques chefs d'œuvre dont le chapiteau du martyr de Saint-Jean-Baptiste ou Nostre-Dame-de-Grasse. À l'étage, divers salons présentent les sculptures et les écoles européennes de peintures des XVIIe au XIXe s, avec quelques grandes signatures telles Vigée-Lebrun, Murillo ou Delacroix.

 

 

La rue Saint Rome    

 

La rue Saint-Rome est une rue de Toulouse, située dans son centre historique. Piétonne, bordée de nombreux magasins, elle est une des principales artères commerçantes de la ville.

 

 

La place du Capitole    

 

La place du Capitole est située en plein centre-ville de Toulouse face au Capitole du même nom. Elle mesure 12 000 m² et ne contient aucune construction si ce n'est qu'est présente au sol la croix occitane. Seul l'accès du parking souterrain situé en dessous est visible au coin sud-ouest. La place est entourée de trois rues donnant l'accès aux voitures. Depuis peu, la rue sud est limitée aux riverains et aux taxis par un accès règlementé. Le centre est exclusivement réservé aux piétons, à des manifestations ou aux marchés quotidiens.

Marie peut enfin acheter le sac quelle avait repéré lors de son dernier passage à Toulouse.

Déjeuner dans un petit restaurant Libanais près du parking Victor Hugo.

15h00, nous arrivons au donjon du Capitole pour commencer notre visite guidée.

 

 

Le Donjon du Capitole

 

A l'arrière du Capitole, la tour des archives est facilement reconnaissable aux abords du square Charles de Gaulle, coiffée de son beffroi d'inspiration flamande et de sa toiture d'ardoise. Elle appartenait autrefois à l'ensemble des bâtiments municipaux dont la plupart ont disparu. Destiné à abriter la poudre et les archives garantissant la liberté municipale, l'édifice présente une allure défensive qui lui vaut d'être communément appelé le Donjon par les Toulousains. C'est le siège de l'office de tourisme de Toulouse depuis 1948.

 

 

Les arcades du Capitole

 

Nous pouvons admirer les œuvres du peintre Raymond Moretti.

" La Place du Capitole est un symbole de l'indépendance des Toulousains. En effet, ce sont les Capitouls qui obtinrent du roi la destruction de tout un pâté de maisons pour construire une grande place donnant sur le Capitole. Son plan a été dessiné par le peintre Antoine Rivalz en 1730. En contrepartie, en son centre devait être érigée une statue équestre de Louis XIV. Ce qui ne sera jamais fait.

Raymond Moretti est l'auteur des fresques qui ornent les arcades, la galerie des arcades, construites entre 1851 à 1854. Un bref passage sous chacun des tableaux vous apprendra la violence et la beauté de l'histoire toulousaine. Vingt-neuf tableaux colorés et vifs retracent les grandes heures de la vie de le cité."

 

Ces fresques sont achevées en 1997

 

Nous parcourons la rue du Taur pour aller à la Basilique Saint Sernin.

 

 

La Basilique Saint-Sernin   

 

Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la basilique Saint-Sernin, chef d’œuvre d'art roman, est inscrite parmi les joyaux du patrimoine mondial (UNESCO). Elevée en l’honneur de Saint Saturnin (ou Sernin), premier évêque de Toulouse, sa construction s’est étalée du XIème au XIIIème siècle. Déambulez autour de l’édifice et admirez le chevet élégant, échelonné des chapelles jusqu’au clocher octogonal, caractéristique de l’architecture toulousaine. A l’intérieur, 5 amples nefs voûtées convergent vers le chœur et le baldaquin de bois doré et de marbre. Accédez aux cryptes et au tour des corps saints, trésor de reliques qui témoigne du prestigieux passé de cette église de pèlerinage.

 

 

Les Jacobins      

 

Couvent dominicain édifié à partir de 1229, les Jacobins constituent un témoignage exceptionnel du gothique méridional. Cette architecture de briques applique les principes élaborés pour les cathédrales du royaume de France. Son église abrite les reliques de Saint-Thomas d’Aquin. Ne manquez pas le célèbre "palmier" des Jacobins et ses 22 nervures soutenant le chœur de l’église. Le cloître, l’ancien réfectoire, la chapelle de la Vierge et la chapelle Saint-Antonin, escales de fraîcheur et de tranquillité, sont également des lieux dédiés à des concerts et des expositions.

Nous sommes en admiration, dans cette église.

Nous pénétrons dans le cloitre. Entre chien et loup, le cloitre apparait comme une lumière rosée et irréelle. Nous entrons dans l’ancien réfectoire où nous traversons un paysage de sable et de collines : « le jardin des murmures » qui incite à la méditation et aux souvenirs.

 

  

Hôtel Bernuy    

 

Cet hôtel particulier marque l’introduction de la Renaissance dans l’architecture toulousaine. La prospérité économique de Toulouse au XVème et XVIème siècles est liée au commerce d’une teinture de couleur bleue, le pastel. Jean de Bernuy, commerçant espagnol, s’installa dans notre ville et fit appel à de célèbres artisans pour bâtir cette demeure organisée autour de deux cours intérieures, proche des Jacobins. Célèbre pour sa tour capitulaire, une des plus hautes de la ville, elle témoigne de sa puissance sociale et de son accession au capitoulat. Depuis le début du XIXème siècle, l’hôtel particulier héberge le collège Pierre de Fermat.

  

 

Fondation Bemberg                                       


Depuis 1995, la Fondation Bemberg est installée dans le superbe hôtel d’Assézat, joyau de la Renaissance. Créée par le mécène argentin Georges Bemberg, elle propose un parcours artistique de l’art en occident depuis la fin du Moyen-âge jusqu’au XXème siècle. Le premier étage s’organise en salons d’esprit Renaissance et XVIIIème où mobilier et objets d’art se mêlent, faisant revivre les intérieurs d’époque. Le second étage est consacré à la peinture impressionniste et post-impressionniste. Ne manquez pas la salle dédiée à Pierre Bonnard, exceptionnelle pour ses 35 tableaux. D’avril à octobre, un salon de thé ouvre ses portes sous la loggia renaissance, savourez la vue sur la cour d’honneur !

 

La nuit est tombée, nous allons boire un pot à une terrasse de café place Esquirol.

 

A 19h30 nous allons déguster le fameux cassoulet de Toulouse au restaurant « La mare aux canards ». Nous sommes déçus par ce dernier.

 

 

 

Dimanche 27 novembre 2016

 

Nous continuons notre visite de Toulouse par un parcours aux abords de la Garonne.

 

 

Ancienne église Saint-Pierre des Cuisines      

 

Insolite, cette église remodelée siècle après siècle, ne manquera pas de vous étonner ! Tout d’abord par son histoire : une basilique funéraire édifiée à la fin du IVème siècle, hors les limites de Toulouse antique, devenue au XIème siècle prieuré clunisien de Moissac. Puis son nom : « coquinis », allusion aux modestes artisans vivant, aux abords du port, de métiers polluants ou peut-être à la présence d’un four public ? Enfin sa crypte archéologique : un parcours souterrain au cœur d’une nécropole témoignant des rites d’inhumation. Aujourd’hui, entièrement restaurée, l’église abrite un auditorium de 400 places pour le Conservatoire national de région où danse et musique sont à l’honneur.

 

 

Eglise Saint-Pierre des Chartreux    

 

L’église est située près de la place Saint-Pierre. Elle se découvre, mystérieuse, au fond d’un vaste vestibule. Deux églises en une, séparée par le maitre-autel où décor de stuc et d’anges, témoignent du talent de la dynastie des Lucas. Les plus célèbres artistes de Toulouse furent sollicités pour la parer. Ne manquez pas la chapelle Sainte-Croix qui présente d’exceptionnelles sculptures sur bois réalisé par Arthus Legoust.

 

Les Quais de la Dorade

 

Une promenade a été aménagée sur ce quai de la Garonne, bordé par l'école des Beaux-Arts, autour du Pont-Neuf : point de vue sur l'Hôtel-Dieu et le dôme de l'hospice de la Grave (quartier Saint-Cyprien, au-delà du fleuve) et sur l'antique pont reliant les deux rives de la Garonne.

 

 

Le Pont neuf

 

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le Pont Neuf est le plus vieux pont de Toulouse… Son édification a débuté en 1544, pour terminer en 1632. Sa solidité - il est composé de briques et de pierres - lui a permis de résister aux divers assauts du fleuve, qui ont eu raison de ses prédécesseurs.

 

Le Pont Saint Pierre

Ce pont qui relie la place Saint-Pierre au quartier Saint-Cyprien a été entièrement reconstruit en 1987. Le premier pont Saint-Pierre - en bois - avait été édifié en 1852. Il reposait sur deux piles de pierre et de brique, et était renforcé par des câbles métalliques. Aujourd'hui, l'armature de cet édifice de 240 mètres de long est entièrement métallique.

 

Le château d’eau

 

Fondée en 1974 par le photographe toulousain Jean Dieuzaide, la Galerie du Château d’Eau est la plus ancienne institution publique exclusivement consacrée à la photographie en France. Installé en bordure de Garonne, dans une architecture originale du XIXème siècle, le Château d’Eau alimenta 90 fontaines de 1823 à 1870. Vous pouvez encore observer l'ancien dispositif hydraulique comprenant pompe et roues à aube. La mission de la Galerie est double : conserver un patrimoine de tirages originaux et proposer une programmation à la fois ambitieuse et équilibrée, qui fait place à des travaux émergents, comme à des œuvres plus classiques.

 

Les Abattoirs       

Inauguré en 2000, à l’initiative de la Mairie de Toulouse, de la Région Midi-Pyrénées et du Ministère de la culture, les Abattoirs - Frac Midi-Pyrénées ont pour site les anciens abattoirs de Toulouse, situés dans le quartier Saint-Cyprien. Labellisée "Musée de France", l’institution a pour missions la promotion, la diffusion et la patrimonialisation de l'art moderne et contemporain. Elle soutient également la création contemporaine. Ses missions s'exercent sur le site toulousain de 4000 m2, mais également sur l'ensemble de la région Midi-Pyrénées.

 

 

 

 

Lundi 28 novembre 2016

 

14h00 nous retournons à Toulouse.

 

Le Capitole

 

Siège du pouvoir municipal depuis le XIIème siècle, ce chef d’œuvre néoclassique déploie sa majestueuse façade de briques et de pierres sur l’incontournable place du Capitole. Agrandi, transformé, embelli à chaque époque, les décors inscrits sur ses murs racontent les grands moments de l’histoire toulousaine : de l’épisode cathare à la création des Jeux floraux, des comtes de Toulouse au siège de la ville. Célèbre pour ses salles d’apparat, ne manquez pas la Salle des Illustres : Henri Martin, Jean-Paul Laurens, Paul Gervais et bien d’autres artistes ont peints ou sculptés le décor de ces salles. Amateurs d’art lyrique ? Le Capitole, c’est aussi le célèbre opéra de Toulouse.

 

La salle des illustres

Créé au XVIIe siècle, le lieu est accessible gratuitement, chose rare à l’époque, et accueille, dans l’une des cinq pièces que compte le premier étage du Capitole, de nombreux bustes signés Marc Arcis. Des niches dorées hémisphériques abritent en effet les ports altiers de Toulousains célèbres, des « Illustres », d’une valeur artistique considérable. Ces représentations en terre cuite du président du Parlement Philippe de Bertier, de l’évêque Jean de Pins, du mathématicien Pierre de Fermat ou encore du comte Raymond IV sont dispersées, en 1793, en partie au musée des Augustins, qui vient d’ouvrir ses portes. Certaines sont toutefois conservées au cœur du Capitole : quatre d’entre elles siègent encore en haut de l’escalier monumental.

 

 

19h00 nous nous dirigeons vers le Zénith.

Nous avalons un sandwich en faisant la queue pour entrer dans la salle de spectacles.

 

 

Concert de Michel Polnareff

 

Ambiance d’enfer, Polnareff n’a pas perdu sa voix et son dynamisme sur scène. Nous assistons à un concert de très grande qualité pendant 2h15. Le spectacle est encore plus beau que celui auquel nous avions assisté en 2007. 

 

 

Mardi 29 novembre 2016

 

 

Bruniquel                                                                                               Tarn et Garonne

Maisons de pierre ou de bois, à encorbellement ou à colombages, tourelles, fenêtres géminées ou à meneaux, portes cintrées, ruelles fleuries... C’est une multitude de détails qui séduit à Bruniquel. Cette ancienne halte sur les chemins de Saint-Jacques aux confins du Quercy, de l’Albigeois et du Rouergue a également conservé châteaux et remparts

Hélas, le château où a été tourné « Le vieux fusil » n’est pas ouvert à cette époque. Nous rencontrons un personnage hors du commun (électronicien sculpteur, vitrailliste, maçon…) qui construit depuis 34 ans sa demeure dans le style médiéval. Il a même découvert un squelette en creusant dans sa maison. Il œuvre pour faire un musée à Bruniquel. Des expositions y ont lieu. (www.maison-poussou.fr.ht)

Déjeuner dans un petit restaurant très sympa « Le Roucanel » à Larroque.

 

 

Puycelci   

                                                                                                                       Tarn

Le vieux village fortifié de Puycelci domine la vallée de la Vère. Sis sur une plateforme rocheuse, il tire son nom du latin podium celsum qui signifie « tertre plat élevé ». De son ancien statut de place forte, il garde une partie de ses remparts et deux tours des 14e et 15e s. Un chemin de ronde permet d'embrasser un vaste panorama jusqu'aux cimes des Pyrénées. Parmi les édifices intéressants : le château du Petit St-Roch, la maison Féral (15e et 16e s.) et l'église Ste-Corneille dotée d'une belle nef gothique et d'un clocher-porche du 18e s.

Nous avons déambulé dans les rues de ce merveilleux village.

 

 

Castelnau de Montmirail  

                                                                                Tarn

Castelnau de Montmiral est une cité médiévale dominant fièrement la vallée du Tarn. Et vu de l’intérieur le village, classé parmi « Les plus beaux de France », justifie cette impression de forteresse imprenable. Le charme typique des façades, sa place aux arcades et son pilori témoignent d’une histoire et d’un patrimoine encore très présents. Ce n’est pas tout, les amoureux de nature pourront découvrir de magnifiques sentiers et points de vue à pied, à vélo et même à cheval pour une balade à travers le temps…

Ancien guet d'observation et forteresse imprenable, Castelnau de Montmiral est aujourd’hui un havre de paix dont la charmante place centrale se refuse aux voitures, pour le plaisir et le bien-être de tous. Bijou hérité du Moyen-âge, la cité abrite entre autre l'église Notre-Dame de l'Assomption et son trésor d’orfèvrerie religieuse : la Croix reliquaire des Comtes d'Armagnac. Un monument à elle seule tant cet objet a joué un rôle civil et religieux important dans la vie de la cité.

Nous admirons les arcades autour de la place principale.

 

 

Cordes sur Ciel

 

Visiter la ville haute de Cordes, c'est flâner au hasard des ruelles empierrées parmi un exceptionnel ensemble de maisons gothiques (13e-14e s.). C'est aussi être attentif à leur décor sculpté comme aux vitrines des artisans. Les demeures les plus importantes et les mieux conservées bordent la grand-rue Raymond-VII (dite rue Droite). Remarquez les tons roses à reflets gris de leurs façades en grès de Salles. Ne manquez pas la maison du Grand Fauconnier, actuellement occupée par le musée d'Art moderne et contemporain Yves-Brayer, ni celle du Grand Veneur, décorée de scènes de chasse.

 

A cette période de l’année, nous avons pu aller jusqu’en haut en voiture. Belle promenade dans les rues jusqu’à la nuit.

 

 

Retour à Labastide vers 19h00.

 

Notre séjour se terminant par une belotte où « EUX » ont gagné.